Pérou

J14 – Dernier jour à Arequipa

Dimanche 28 juin 2015 – Arequipa (altitude : 2335m)

Dernier jour à Arequipa et dernières visites de la ville.

Sur la place principale (Plaza de Armas), je suis tombée par hasard sur un festival de coccinelles (la voiture). Du coup, il y avait des animations : défilés, expositions de coccinelles et groupes de musique.

Ensuite direction le « Museo Santuarios Andinos », le plus visité de la ville. Ce musée expose la « momie » Juanita (il s’agit en fait plutôt d’un corps congelé), retrouvée coincée dans la glace au sommet d’un volcan, et qui avait en fait été offerte en sacrifice aux dieux. La visite est très intéressante (quoi qu’un peu glauque), et en français pour une fois 😉 La momie date d’environ 1450 après JC. La fille de 14ans a marché pendant 3 mois jusqu’au sommet de la montagne pour atteindre le lieu du sacrifice. Plusieurs objets ont été retrouvés à côté « du corps » et sont exposés dans le musée. La « momie » est exposée dans un caisson à -20°C. Dit comme ça, ça parait un peu glauque, mais ça permet de mieux comprendre les sacrifices fait à cette époque.

Après cela, passage éclair par la cathédrale, car elle ne se visite pas le dimanche car les messes s’enchainent toutes les heures.

Plus passage (éclair une nouvelle fois) par l’église de « La Compana » (église jésuite avec autel haut en couleur), puis par l’église Santo Domingo dans laquelle je suis tombée par hasard sur un mariage.

Enfin, la journée se termine par le visite du couvent Santa Catalina créé en 1579. Véritable ville dans la ville, avec des ruelles, des places, et des cellules privatives. Les « nonnes » n’avaient pas le droit de sortir du couvent (1h de parloir autorisé par mois à travers des grilles doubles), mais elles étaient plutôt bien installées à l’intérieur. Elles avaient chacune une cellule privative (qu’elles pouvaient revendre), une cuisine particulière et des servantes. Aujourd’hui le couvent n’abrite plus qu’une trentaine d’occupantes qui vivent dans une partie isolée qui ne se visite pas, mais elles ont le droit de sortir comme elles veulent.

 

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