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Du dimanche 18 au dimanche 25 octobre 2015 – île de Pâques (Chili)

Dernière étape en Amérique du Sud, l’île de Pâques !! Ce tour du monde était l’occasion parfaite pour visiter cette île perdue au milieu de l’océan.

Située à 5h d’avion de Santiago, cette île a été très largement à la hauteur de mes attentes.

A première vue, on a dû mal à s‘imaginer être toujours au Chili, ça ressemble surtout à la Polynésie ou quelques chose du genre. Pour preuve, l’accueil avec un collier de fleur à l’aéroport.

J’ai passé une semaine géniale au camping de l’île avec Hanneke la hollandaise, Heike l’allemande, et deux soixantenaires très « funky » (une finlandaise venue passer deux mois sur l’île de Pâques et une chilienne qui a fini la semaine avec deux tatouages).

La visite de l’île s’est concentrée sur trois jours.

Le premier jour, un petit trek de 1h30 m’a permis de rejoindre le sommet du volcan Rano Kau. Arrivée en haut tout était nuageux… pas de chance. J’ai donc poursuivi ma route jusqu’au village d’Orongo à environ 20 min de marche.

Ce « village » était utilisé lors des célébrations du culte de l’homme oiseau.

Ce culte qui était célébré une fois par an sur l’île consistait pour les candidats à descendre les 300m de falaise, nager jusqu’à la petite île en face du village (en essayant de ne pas se faire manger par les requins), puis de trouver le premier oeuf d’une hirondelle de mer venu pondre sur la petite île. Le premier à réussir cet exploit devenait le chef pour toute l’année suivante.

Le soir, j’ai assisté à un spectacle présentant des danses traditionnelles.

Les deux jours suivants, grâce à la location d’une voiture, j’ai pu visiter toutes l’île avec Hanneke et Heike.

Dans l’ordre j’ai eu l’occasion de visiter :

• La falaise Ana Kai Tangata donnant sur une caverne
• Une piscine plus ou moins naturelle
• Le volcan Rano Kau et le village d’Orongo, cette fois sous un beau soleil
• la plage paradisiaque d’Anakena et sa rangée de 7 moais
• le volcan Rano Ranaku, qui est en quelques sortes la nurserie des moais. C’est ici que les statues étaient taillées avant d’être positionnées ailleurs sur l’île. Environ 400 moais sont présents sur ce site. Pour certains seuls la tête est encore visible. Le corps est sous la terre.
• le site de Tongariki, le plus impressionant, avec sa rangée de 15 moais

Le lendemain, retour à Tongariki pour voir le lever de soleil… magique !!

Puis,

• le Alu Akivi et sa rangée de 7 moais
• passage par l’église de la ville, dont la décoration extérieure vaut le détour
• plage Ovahe
• le Ahu Te Pito Kura (plus grand moai jamais construit) situé à côté de curieuses pierres rondes censées à priori représenter le nombril du monde

Et c’est tout pour les visites, les jours suivants ont consisté à dormir beaucoup pour cause de grippe, et à admirer les couchers de soleil.

Cette semaine marquait donc la fin de mon périple de 4 mois en Amérique du Sud. Direction maintenant l’Océanie, en commençant par la Nouvelle Zélande.

La suite des photos dans l’article suivant…

Du samedi 10 au dimanche 11 octobre 2015 – Valparaiso (Chili)

Situé à 2h de bus de Santiago, une partie de Valparaiso est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et en arrivant sur place on comprend pourquoi. La ville située au bord de la mer est composée d’une partie plane aux alentours du  port, et de 45 collines.

J’ai surtout visité les quartiers Concepcion et Alègre qui forment la partie classée. Les murs sont recouverts de « street art » à chaque coin de rue. L’ironie est que les graffitis sont illégaux au Chili, mais si l’artiste à l’autorisation du propriétaire du mur (de la maison), ou que le graffe est réalisé dans le cadre d’un projet culturel de la mairie, pas de problèmes.

Pour faciliter la vie des habitants, plusieurs ascenseurs ont été construits permettant d’accéder à chaque colline. Les plus anciens ont plus de 100 ans mais fonctionnent encore très bien.

Les maisons de ces quartiers ont été construites avec les restes des bateaux échoués. S’agissant principalement de métal, les habitants ont dû recouvrir les murs de peinture pour les protéger de la rouille. La peinture provenait elle aussi des bateaux, ce qui donne à la ville cet joli arc en ciel de couleur.

Je n’ai pas pu choisir entre tous les graffitis, donc je vous les mets tous !!

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Du samedi 3 au dimanche 18 octobre 2015 – Santiago (Chili)

15 jours à Santiago… largement plus que ce que le voyageur moyen consacre à cette ville. Pourtant avant de prendre l’avion pour l’île de Pâques, j’avais comme une envie de me poser un peu (ne pas avoir à refaire son sac tous les deux jours, ne pas avoir d’itinéraire à prévoir ou d’hôtels à réserver)… c’est un peu comme si j’avais pris des vacances dans mon voyage 😉

Les deux semaines sont passées à une vitesse folle partagées en visites, lecture, siestes et découvertes culinaires.

Pour la partie lecture, je vous conseille les trois livres que j’ai lu : « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchure de patates » (trouvé dans la bibliothèque de mon hôtel), « Ce qu’on regarde en premier », et « L’analphabète qui savait compter » (tous les deux achetés dans une librairie française de Santiago).

Pour les découvertes culinaires, j’ai testé quelques spécialités du coin : le completo italien (qui est en fait un hot dog recouvert de guacamole, tomates et mayonnaise), le mote con huesillo (jus de pêche dans lequel flotte des morceaux de pêche, le tout sur lit de grains de blés cuits !) et enfin, et là on monte encore d’un cran, le terremoto (ça veut dire tremblement de terre), fait à base de vin blanc pétillant, de sirop de grenadine, le tout recouvert d’une boule de glace ananas !!! C’est très sucré, et donc très traite ! Pour tout vous dire, j’ai aussi testé le McDo pour vérifier que le Big Mac a bien toujours le même goût qu’ailleurs (et je confirme).

Pou le côté visite, j’ai l’occasion de visiter le centre ville en découvrant : le palais présidentiel (celui qui a été bombardé lors du coup d’état par Pinochet, mai qui a depuis été reconstruit), la plaza de Armas et la cathédrale, la bourse, le musée des Beaux Arts (construit comme la copie du Petit Palais à Paris), le quartier de Lasturia, le quartier Bellavista, et enfin la maison de Pablo Neruda (célèbre poète chilien qui a reçu le prix nobel).

Pendant ce tour, j’ai eu l’occasion de découvrir un concept tout à fait spécifique à Santiago, le café con piernas. Il s’agit de café donc le comptoir ne fait que 10 cm de hauteur. Les serveuses sont en mini jupe derrière ce même comptoir, et on ne voit donc dépasser que leurs jambes (piernas).

Un autre jour, j’ai visité un quartier au nord de Santiago, qui regroupe plusieurs marchés : La Vega, Tirso de Molina, Mercado Central, marché au poisson… l’occasion de découvrir que les kiwis sont un peu mutants dans le coin.

Encore un autre jour, j’ai participé à un tour dans le quartier de mon hôtel : quartier Concha y Toro, Basilique El Salvador (qui est en piteux état depuis un précédent tremblement de terre), la plaza Brasil, l’église de la Preciosa Sangre, la place Bungay, la cité Hurtado Rodriguez et enfin le musée de la mémoire.

A la fin du tour j’ai visité le musée de la mémoire et des droits de l’Homme. Ce musée gratuit retrace les « horreurs » qui ont eu lieu au moment du coup d’état et de la dictature chilienne entre 1973 et 1990 (enlèvements, tortures, …), puis explique comment le pays est revenu à une démocratie… saisissant.

Enfin, j’ai complété ces tours de la ville par la visite du musée précolombien,

ainsi que par l’ascension des deux principaux « cerros » (collines) qui donnent des visions panoramiques sur toute la ville  et les montagnes au loin : le cerro Santa Lucia et le cerro San Cristobal. Ce dernier est accessible par une marché de 45 min, mais étant donné qu’un funiculaire permet également d’accéder au sommet, je vous laisse deviner quelle solution j’ai choisi. Au sommet justement, se trouve une statue géante de la vierge Marie (c’est un peu leur Corcovado à eux). L’ascension jusqu’en haut permet aussi de bien se rendre compte de l’épais nuage de pollution qui recouvre toute la ville !

Samedi 18 et dimanche 19 juillet 2015 – San Pedro de Atacama (Chili)

Après le désert de sel dans le sud de la Bolivie, direction le désert d’Atacama au nord du Chili.

Le petit village de San Pedro est très sympa, tout se fait à pied dans le centre qui ne compte que quelques ruelles.

L’intérêt de la région réside surtout aux alentours. J’ai choisi de voir deux décors complètement différents.

Tout d’abord les geysers du Tito : départ à 5h du matin pour aller voir les geysers par -7°C à 4000m d’altitude. Le spectacle est magnifique malgré le froid. Pour se réchauffer un peu, il suffit de s’assoir dans un des geysers qui n’est plus actif. Le sol reste malgré tout bien tiède pour réchauffer les pieds et mains gelés.

Ces geysers ont la particularité de jaillir en permanence, et d’être la plus grosse concentration de l’hémisphère sud.

Pour poursuivre la découverte de la région, direction la vallée de la lune et la vallée de la « mort ».

Pour la petite histoire, la vallée de la mort n’a rien d’effrayant. C’est juste qu’elle avait été nommée « Marte » qui veut dire Mars en espagnol, du nom de la planète, mais avec le temps le nom a été déformé vers « muerte » qui veut dire mort ! CQFD

Visite donc de ce paysage mi lunaire, mi martien à travers différents « spots » : les 3 maries, la mine victoria, la grand dune, l’amphithéatre, les caves, et la pierre du coyote.

Ce qui est blanc sur les photos, ce n’est pas de la neige mais du sel.

Le décor est vraiment hallucinant… c’est de toute beauté !