Vendredi 11 et samedi 12 mars 2016 – Kampot puis Koh Tonsai (Cambodge)
Après 3h de bus, me voilà à Kampot. La ville est connue pour le poivre du même nom qui est apparemment un des meilleurs du monde.
Pour changer un peu du scooter (et aussi parce que la ville est toute plate) je loue un vélo pour 1€ la journée pour faire le tour de la ville.
Après un faux départ, dû à un vélo cassé 15 min après mon départ et la nécessité de retourner au magasin pour le changer, me voilà sur les routes de la ville.
Je me balade le long du fleuve, passe devant le pont français… Kampot est en effet une ancienne ville coloniale française (je soupçonne d’ailleurs que les vélos loués datent de l’époque coloniale). On retrouve plusieurs héritages de cette époque dans la ville (ancienne prison, maison du gouverneur…) et l’architecture des bâtiments est très marquée par cette époque.
J’atterris à Farm Link, une coopérative dédiée à la promotion du poivre. Fondée par des expatriés, elle permet aux fermiers des alentours d’avoir accès aux circuits d’exportation plus facilement. Sur place il est possible de visiter la coopérative pendant 15 min, avec visite de la salle de tri du poivre (les femmes trient à la main et un par un les grains de poivre par couleur : noir, blanc ou rouge), dégustation, et petite vidéo qui explique la récolte et le séchage du poivre.
Je reprend ensuite le vélo pour tenter de trouver les marais salants situés au sud de la ville. La ville étant située à 25km de la mer, une rivière d’eau salée vient se déverser dans ces marais et fait du sel la deuxième ressource de la ville.
Je ne trouverais jamais les marais, mais j’ai passé un bon moment à me perdre sur les chemins de terre, dans la campagne située à seulement quelques centaines de mètres de la ville.
Le soir je profite de la présence de l’héritage français de la ville pour déguster une fondue (suisse pour le coup) bien meilleure que celle que j’avais testé en Argentine (pour ceux qui suivent).
Le lendemain après seulement une petite demi heure de bus, je rejoins le port de la ville de Kep. Une autre demi heure, de bateau cette fois, et me voilà sur Koh Tonsay, aussi appelée l’Ile Lapin.
L’île est toute petite. Tous les bateaux débarquent sur une plage où 4/5 guesthouses proposent des bungalows (comprendre petite cabane sur pilotis sur la plage contenant un lit avec moustiquaire et un petit coin salle de bain avec un trou pour les toilettes et un pommeau de douche – rudimentaire mais suffisant).
Sur l’île, la tranquillité règne. Les activités se résument à lecture/sieste dans un hamac, baignade, massage à l’Aloé Vera au coucher du soleil, barbecue de crevettes ou crabe.
L’électricité n’est disponible qu’entre 19 et 22H. Alors à 22h, les générateurs s’arrêtent, l’île est plongée dans le noir total… Tout le monde dans les bungalows, et bonne nuit les petits !
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